lundi 10 septembre 2012

Du besoin de reconnaissance.

Tu sais, je me remets souvent en question. Surement trop souvent, parce que parfois je me retourne carrément l'esprit. Mais si je le fais autant, c'est qu'il y a un an je me suis rendue compte qu'il y avait quelque chose qui coinçait dans ma vie. Sans savoir exactement ce que c'était. J'ai ouvert ce blog, j'ai lu pas mal de livres, et celles qui me suivent, savent déjà que j'ai aussi suivi un stage en Self Leadership qui m'a beaucoup aidé afin de réajuster ma remise en question. Se remettre en question, c'est bien, mais il faut le faire correctement. Ne pas hésiter à se faire aider. Sinon, c'est vain, sans saveur, et rien ne change. Et ce qui a changé en moi, lors de ce stage, c'est une notion que je n'avais jamais vraiment assimilé. Du moins, j'en avais entendu parlé, mais jamais ça avait fait un grand tilt dans ma petite tête d'Odile. Le besoin de reconnaissance.

Alors évidemment, quand je dis reconnaissance, ce n'est pas être reconnue dans la rue : "Tiens salut Odile", non c'est plutôt de faire des choses et d'agir pour recevoir de l'autre. Un peu comme devenir styliste parce que c'est un métier qui fait rêver, se faire belle pour entendre un compliment. Ca c'était moi avant. Toujours à la recherche d'un quelque chose. Etre la plus drole, la plus bronzée, la plus mince, la plus riche, la meilleure en tout. Et tu sais quoi ? Jamais ça ne marchait. Tous mes efforts étaient réduits à néan. Et plus j'en faisais, et moi je recevais de compliments, de grattitude, de remarques. Au bout d'un moment, je me suis sentie transparente, inutile. Je n'aimais plus mon travail, je me disputais avec mes amies, car tout ce que je me disais c'est que mon manager ne me félicitait pas assez, et que mes amies ne m'apportaient pas assez d'attention. Pas autant que tout ce que je pouvais leurs donner. Oui, tu as compris, j'avais tout faux, et de le lire comme ça, ça parait evident. Et bien pas forcément.

Il y a un an quand j'ai ouvert ce blog, étrangement, je ne l'ai pas fait dans un besoin de reconnaissance. A vrai dire, je n'ai jamais vraiment su pourquoi je voulais bloguer. Surement pour faire comme les autres, parce que je suis un mouton. Pour être dans le coup ? Seulement, quand je l'ai fait, je sais que j'ai choisis un pseudo pour écrire ce que je voulais, j'ai choisi un nom de blog qui ne me contraignait à rien. J'ai voulu me la jouer marginale. Au début, tu le sais, j'écrivais parfois des articles de révolte, de râlerie (cherches pas je les ai supprimé). Puis, en décembre, j'ai vu un "coach de vie" qui m'a aidé à voir la vie du côté positif. Tu sais formuler ses phrases de façon positive, se dire "j'espère qu'il fera beau" et non pas "j'espère qu'il ne pleuvra pas". Voir le verre à moitié plein. A ce moment, une petite révolution s'est passé car je me suis rendue compte à quel point les gens autour de moi pouvait voir le négatif et ne retenir que le mauvais de la vie: les maladies, les malheurs, tout ça. Donc j'ai décidé de me servir de ce blog comme un exercice. Me forcer à écrire des choses joyeuses.

Oui c'est vrai, d'une certaine façon je me suis servie de toi comme cobaye. T'écrire des mots de bonheur, des mots positifs. Tourner des phrases heureuses. Le but de mon blog c'était ça, et aujourd'hui j'en suis plutôt contente car je crois que le pari est réussi, ces articles joyeux se sont emparés de moi et beaucoup de choses ont changés à l'intérieur. La plus importante étant que je me suis rendue compte que j'avais fait tout ça dans un but différent de tout ce que j'avais fait par le passé. Mon intention était de donner du positif, sans chercher à en recevoir. Tu sais ce qui s'est passé ? Du positif j'en ai reçu. J'en reçois encore. Et c'est magique. Oh non, je ne cherche pas une fois de plus à t'exploser tout ça dans la tronche, j'aimerais juste parfois que cette petite transition que j'ai vécue, tu puisses la vivre toi aussi. Peut être pas tout de suite, parce que je sais qu'il faut être prêt. Prêt à le lire, à l'entendre. Je n'ai pas été prête jusqu'à mes 27 ans, il y a un an.

Si je te dis tout ça, c'est un peu en réponse à des copines, qui récemment ont ressenti du découragement à bloguer. Peut être parce que la reconnaissance reçue n'était pas si grande qu'elles l'auraient souhaitée ? Je ne peux bien sûre pas les blâmer, moi même encore au travail, je n'attends que ça, que mes collègues ou mon manager me disent que je bosse bien et que je suis indispensable. J'ai encore tellement de chemin à faire. Seulement, quand je vois la joie que ce blog me procure, parce que j'y ai fait des rencontres, parce que je me suis lancée des défis, sans jamais rien attendre en retour, je souhaite tellement que les autres connaissent ça eux aussi. Je veux leur donner du courage. Qu'elles voient leur blog à moitié plein, et non à moitié vide. Se féliciter soi même, être fière de soi. Se taper dans le dos et se dire "aujourd'hui j'ai fait un bon article". Ne pas attendre un chiffre, une mention, un tweet, une publication, un commentaire pour se réconforter dans le travail que l'on entreprend, car tout cela est tellement subjectif. Penser aussi à tous ses artistes non reconnus de leur vivant. Si maintenant ils savaient, ils se seraient sûrement auto-félicité de leur vivant.

Brigitte André a dit quelque chose comme "Dame reconnaissance est bien capricieuse, c'est au moment où on ne l'attend plus, qu'elle pointe enfin le bout de son nez". Aujourd'hui, je comprends réellement que la vie peut être si simple, lorsqu'on donne, sans attendre en retour.


 ♥ ♥ ♥

Crédit photo: We heart it

49 commentaires:

  1. Un article vraiment intéressant. Je pense que lorsqu'on ouvre un blog on a quand même forcément un peu l'espoir d'être reconnue pour ce qu'on fait et c'est vrai que tout ce que tu dis me semble juste.

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    1. Bien sûre, il ne faut pas se leurrer, si on ne le faisait QUE pour soi, on tiendrait juste un journal intime.
      Maintenant je pense qu'il faut mettre des limites à cette envie de vouloir être lue à tous prix

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  2. Oh que oui ma Odile chérie, le pari est vachement relevé. Tu as réussi à me faire y croire alors que je suis la plus pessimiste des personnes qui existent et que j'étais encore plus bas que le fond du trou. (Mon amie Viny est comme ça aussi, un vrai bonheur sur pattes) Grâce à toi, à vous, j'ai envie d'y croire, je me suis renseignée pour cette formation et je l'attends et même si je suis toujours sur le fil et je râle beaucoup, je pense à ton parcours et je prie très fort pour que ça m'arrive. Tu es notre rayon de soleil ma Sacoche, j'espère que tu ne nous abonneras jamais et j'espère aussi te recontrer un jour, pour de vrai :-) Gros bisous !!

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    1. Oh ma jolie, trop adorable ton message. Je souris comme une idiote. J'espère de tout coeur que tu pourras faire ce "stage" pcq c'est une expérience incroyable ! Je suis sure que tu vas t'en sortir, tenter de voir la vie du bon côté, même si ça ne marche pas ts les jours, c'est DEJA aller mieux :)

      Moi aussi j'espère te rencontrer un jour (si j'arrive à sortir de mon trou hihihi)

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  3. Très joli article qui donne envie de faire des bisous et des calins à plein de monde!!
    Biz

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  4. Merci pour tes articles qui mettent souvent des mots sur ce que je pense et que je ne sais pas exprimer.

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  5. Moi aussi, je n'ai pas cherché à bloguer dans le but d'être 'célèbre', et c'est vrai que je suis surprise des petits mots que je peux lire en commentaires sur mon blog, je prends ce qu'il y a à recevoir, ni plus, ni moins, et je donne ce que j'ai, ce que je suis. Et je me suis rendue compte que c'est au moment où l'on attend le moins de reconnaissance que l'on en a le plus =)

    Continue comme ça Odile, continue de nous faire partager tes petits bonheurs, continue de me mettre plein d'étoiles dans les yeux ♥♥♥
    Chacun de tes articles sur ta vision du bonheur et de la vie me fait sourire, alors merci pour ces petites paillettes d'optimisme que tu saupoudre sur la blogosphère (c'est que je deviens poétique dis donc ^^)

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    1. C'est tout à fait ça, parfois un commentaire, comme celui que tu viens de me laisser, fais 10 fois plus que tout le reste !

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  6. J'espère que ton blog t'apporte au moins autant de bonheur qu'il m'en apporte ! Et ton article tombe à point nommé : je suis en pleine réflexion sur ce genre de sujet, dont celui "pourquoi je veux ouvrir un blog".
    Alors merci beaucoup !
    Des bisous

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    1. Et bien ouvre le pour partager, car c'est cela avant tout, mais fais le sans rien attendre en retour, comme ça, tu ne seras jamais déçue :)

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  7. bloguer pour soi et pas pour des chiffres ! telle est ma devise
    c est une part de moi dans mon blog que je livre (sur une passion certes mais pas que) et que très peu de mes amies connaissent . mais j ai fait tellement de belles connaissances sur la blogo, que la reconnaisance ne m intéresse pas du tout, par contre conserver ses "amities" virtuelles est devenu très important pour moi. c est un enrichissement sans limite !

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    1. Oui puis bloguer c'est se surpasser aussi: regarder son orthographe, sa syntaxe, faire des photos, etc....
      Donc c'est enrichissant !

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    2. oui aussi !! et voir les fautes des autres !!! aye ! je corrige assez les mails de mes congénères au taf !!! ^^

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  8. Très bel article, qui de surcroît est d'un positivisme à toute épreuve ! C'est bon de lire tes phrases. J'aime ta façon de prendre la vie et de voir les choses. Nous cherchons bien souvent le bonheur, ne nous rendant pas compte qu'il est tout prêt, à notre portée et qu'il suffit juste parfois de voir le verre à moitié plein, qu'à moitié vide.
    Ça rebooste un article comme cela alors merci !!!!!!!

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    1. Disons qu'on a tendance à croire qu'on sera heureux quand ceci ou quand cela. Quand on aura tel ou tel chose, ou la reconnaissance de tel ou tel personne. Puis quand on a tout ça, il reste un vide. Pcq le bonheur vient de nous avant tout !

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  9. Je pleurais, seule dans ma chambre d'internat, sans l'amoureux, un film triste toussa.. et je me dis que je ne suis pas allée voir la snb ajd, je viens ici, et je tombe le plus bel article qui soit, celui qui te donne du courage, celui qui te rattrape quand tu vas tomber.. celui qu'on voudrait voir partout mais qui n'est nul part. Alors merci pour ça et pour tout le reste, merci aussi de nous tenir au courant et de rendre la vie plus légère.
    Merci, et surtout, bonne continuation <3

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    1. Oh beh ça alors, tu as eu une bonne idée dans ta déprime du soir de venir par ici. Contente que mon article t'ai remonté le moral.

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  10. C'est tout ce que je te disais la dernière fois : la recherche du bonheur. ça parait nunuche comme ça mais en fait c'est le but ultime qui permet d'être bien dans ces baskets. Le fait de voir la vie en postif et non en négatif (ton exemple sur le temps est parfait!) et pareil pour toutes les petites râleries qui empoisonnent nos vies sans que l'on s'en rende vraiment compte! Je suis en plein dedans, je travaille ma "positive attitude" et le bonheur pointe le bout de son nez. La recherche de reconnaissance je l'ai aussi très mal vécue, ce n'était jamais assez bien probablement par manque de confiance en moi, maintenant cela m'importe beaucoup moins qu'avant par exemple pour mon blog, ce n'est pas grave si un article recueille peu de commmentaires ou de vues, l'essentiel c'est que je prenne plaisir. Peut être que je vis un peu plus égoïstement qu'avant mais paradoxalement cela me permet d'être mieux avec les autres (ma famille, mes amis, mes connaissances...) tout est plus facile. Alors je mettrais en priorité la recherche du bonheur parce qu'on a qu'une vie et que nos vies trépidantes ont tendance à nous le faire oublier.
    Encore une fois, très joli article et tu as une vision de la vie qui ressemble beaucoup à la mienne et j'apprécie énormément de te lire d'une part parce que tu as un don pour l'écriture (ça je te l'ai déjà dit!!!) et d'autre part parce que je me retrouve complètement dans ce que tu partages avec nous.
    Alors excellente journée à toi et à toutes celles qui passeront par içi.

    Des gros bisous <3

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    1. Merci pour ton commentaire. Tu as entièrement raison, si on est pas bien dans ses baskets, on peut pas aider les autres à aller bien !

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  11. Merci de tout coeur pur cet article Odile, je passerai le relire à chaque fois que je douterai de ce que je fais, de ce que je suis juste parce que mon énorme manque de confiance en moi me torturera
    Bisous

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    1. Mais de rien :) Il est là pr ça ! J'espère que tu devras pas y revenir trop souvent.

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  12. Tellement juste, et j'ajouterais que c'est extrêmement libérateur de parvenir, un jour, à ne plus rien attendre de tout ça. Parce que le pendant vicieux de la reconnaissance, c'est qu'on s'impose sans cesse d'être au top, du coup : la meilleure amie, la plus fidèle, la meilleure copine/compagne, la meilleure pro, la plus belle, la plus drôle, etc., comme tu dis. C'est une pression permanente qu'on se met sur les épaules, on attend TELLEMENT des autres, qu'on donne de manière exponentielle, et non par envie, mais par obligation, parce qu'on a BESOIN de cette reconnaissance, parce qu'on n'a pas le choix, si on la veut, cette reconnaissance (et comme tu le dis toi-même, elle est bien rarement à la hauteur de nos attentes inaccessibles...). Moi je suis en analyse depuis six ans, avec une psy fantastique, qui m'a vraiment aidée à comprendre beaucoup de moi, à accepter des choses, à me libérer véritablement. J'ai énormément changé en 6 ans ; moi aussi, j'étais (et je suis encore, le chemin est long comme tu dis) perpétuellement en quête de reconnaissance, parce que je ne savais pas me définir, je ne savais pas m'accorder de valeur, je ne savais pas "être". Elle m'a conseillé un livre, "Une saison chez Lacan", dans lequel, parmi d'autres choses, le personnage principal se détache un jour de toutes les choses matérielles qu'il possède ; il les met dans des cartons, il y renonce, littéralement. Et ça le libère. Je suis en train de faire cette expérience, découvrir que je n'ai pas besoin de sortir dehors avec x bijoux, et une manucure de fou, et très, très bien mise, etc., pour avoir de la valeur... je dirais même que tout d'un coup, j'ai eu la place d'être moi-même, sans tous ses artifices. Ça veut pas dire que j'y renonce, si j'en ai envie, je les mets ; mais je pense que tu me comprends, on parle là sur un plan plus fondamental, plus intime. Ne plus faire les choses par besoin, mais par envie ; ne plus les faire pour les autres, mais pour soi. C'est une vraie libération, un poids dont on se décharge, et on a la place, le temps, la liberté d'être juste soi, tout nu, mais tellement léger !
    Ça fait plusieurs fois, quand tu écris que ce genre d'articles, que je suis touchée par ce que tu écris et par le nombre de points communs qu'on a, dans notre façon de fonctionner, notre rapport aux autres, à nous, au travail, etc.
    Et là je découvre aussi qu'on a le même âge :)
    Je n'avais encore jamais posté ici, c'est chose faite ;)
    J'aime beaucoup quand tu écris ce genre de réflexions, personnellement j'adore réfléchir sur ce genre de choses.
    Je suis bien heureuse de voir que tu suis ton cheminement, et que cela te fait du bien et te libère :)

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    1. Merci pour ton commentaire, ça fait plaisir à lire quand des lecteurs mettent du coeur dans leur réponse. Je ne connais pas ton livre mais tu m'as bien donné envie de le lire. Tu soulève un pt auquel je n'avais pas encore pensé: ne pas être parfait physiquement tout le temps. Je devrais aussi relacher cette pression (le fringues, les ongles; les cheveux).

      Comme tu dis, petit à petit ! Le chemin est long !

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  13. Comme tu as de la chance, Odile, d'avoir pu faire ce cheminement si "jeune". j'ai 41 ans, j'ai mis beaucoup plus de temps que toi à ouvrir les yeux là-dessus.

    Je te rejoins complètement sur le principe du "il faut être prêt à voir et à entendre". Le jour où tu ouvres les yeux et les oreilles, parfois tu prends une méga-claque, ça secoue, ça donne envie de s'enterrer dans un petit trou. Mais c'est aussi tellement libérateur et ça ouvre plein de perspectives!

    Je pratique aussi la positive attitude, c'est vrai que ça change pas mal de choses. Ce qui m'a fait sourire il n'y a pas longtemps, c'est que je disais à mon psy qu'à la maison, je suis celle qui voit le côté positif des choses. Et lui a eu l'air étonné, forcément, chez lui, je me lâche. Il m'en a donc fait la remarque et je lui ai répondu qu'il fallait bien un endroit où je puisse vider mon sac. Et là, il a eu un petit sourire entendu... Et m'a autorisée à le laisser tomber pendant quelques temps ;-)

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    1. C'est la même chose ici tu sais, je pense que mon copain a du mal à me voir comme celle qui est "positive", hors que partout ailleurs, je le suis. Il y a aussi des personnes à qui ont a plus besoin de rien prouver, qui nous accepte telles que nous sommes (j'espère!) et avec qui on ne doit pas se contrôler.

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  14. Mon pire ennemi c'est moi même... je te rejoins dans de ce que tu dis, je me pourrie toute seule à voir le négatif au lieu du positif et ça depuis des années...
    Mais apparemment je suis pas encore prête à changer malgré n'importe quels efforts !

    Des bisous tartine :)
    Et merci pour ces superbes articles qui font réfléchir :)

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    1. Un jour ya un déclic, et un jour on commence à changer sa vision des choses. Ici j'essaye de montrer le meilleur de moi, pr me forcer à être positive, à me remettre en question. Mon blog, c'est aussi ma thérapie.

      En plus que c'est gratuit et qu'on rencontre des filles supers ♥

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  15. C'est un chouette article ma copine. Yu vois, en ce moment ça va pas fort fort pour moi et tu m'as donné envie de voir le positif. D'ailleurs, c'est quoi un coach de vie , On peut APPRENDRE à positiver ? Nana parce que j'en veux un moi ! Mais y en a pas sur les pages Jaunes et j'ai un peu peur des gourous ! lol

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    1. Oui ça s'appelle du coaching en développement personnel. Yen a de plus en plus. Je suis tombée sur une super qui faisait des présentations publiques payantes (genre 10 euros) dc j'ai pu d'abord allez voir de quoi ça s'agissait, l'écouter, toussa, et j'ai été convaincue

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  16. Ce besoin de reconnaissance qui nous taraude sans cesse...
    Raaaaa sentiment bien connu et parfois dévastateur...
    Je suis quelqu'un d'assurément positive et j'ai toujours essayé de voir la vie comme tu la vois aujourd'hui... Ca m'a aidé c'est vrai et ça aide les autres parfois... Je sais qu'on me félicite toujours de ce sourire qui ne me quitte pas... Mais parfois comme tout le monde j'ai des moments de doute et je crois que je sais simplement mieux le dissimuler...

    Ce qui est réconfortant lorsque je te lis c'est que tu me permets d'avancer encore et comme je disais à Andreia, j'ai l'impression que grâce à toi et à elle aussi, vous m'avez fait grandir...

    Tout simplement peut-être parce que vous mettez des mots sur ce que parfois on arrive pas à identifier soi-même...

    Vous êtes ma thérapie à moi !!!! =)

    En tout cas, continue de nous faire partager tes pensées... Elles aident...

    Bizzzz =)

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    1. Wahou, merci. Ca fait plaisir de savoir que je peux aider les gens grâce à mes articles :)

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  17. J'aime ton article. Super ! Je "pins" ton affiche... trop vrai !

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  18. bonjour trés bon article, le but étant de se retrouver et qu'importe le moyen, le blog est une façon bien belle de pouvoir se raconter en toute sincérité, je crois que l'on a toute envie pas forcement de reconnaissance mais juste un regard posé bonne journée à bientôt

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    1. Voilà c'est tout à fait ça ! Ecrire ses pensées, ne pas les garder pr soi, c'est une sorte de thérapie

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  19. Très joli article, tu écris très bien =)
    J'ai également besoin d'être reconnue... Et après une année en photo aux Beaux-Arts encore plus... Là-bas on m'a descendue, humiliée, on s'est moquée de moi et mes photos, de ma vision de la photo, de mon monde,... Je n'ai rien compris aux techniques, je me sentais nulle... Des amies n'ont pas prit de cours et comprennent mieux que moi! Je me compare alors que c'est mauvais de se comparer... "Quand on se regarde on se désole, quand on compare on se console", moi ça serait plutôt l'inverse souvent...
    Ca fait déjà un an que je suis sortie des Beaux-Arts, je continue à faire des photos avec mon petit numérique automatique, mais je n'arrive plus avec mon argentique, je n'y comprend plus rien, bloque,... =(

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    1. Tu ne dois pas te mettre la pression. Les arts ça restent super subjectif. Peut être aussi tu dois trouver ta voie et ta technique ? Sans suivre les codes ?

      Courage tu vas y arriver !!

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  20. Je sais bien et c'est ça qui me plaît mais qui m'a énervée lors de mon année aux Beaux-Arts, je n'étais pas dans le mode, pas dans le courant, c'était pas du goût du prof...
    Peut-être oui... Essayer sans avoir peur de rater, essayer encore et encore jusqu'à y arriver... (yn)
    Merci beaucoup =$ ♥

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  21. Merci pour cet article, je ne sais pas pourquoi, mais sa lecture m'apaise, et je me sens plus sereine ^^

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    1. Alors j'espère que tu viendras le relire quand tu seras moins appaisée ;)

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  22. J'ai toujours beaucoup aimé ton blog que je suis depuis un moment maintenant.
    Aujourd'hui, j'ai pas envie de travailler. Je rentre d'un séjour qui m'a profondément chamboulé. Je me retrouve à parcourir ton blog une énième fois et je tombe sur cet article, que j'avais déjà lu, qui m'avait déjà parlé mais qui trouve là, un écho particulier.

    Je me remets beaucoup en question, trop, mal. Je perds de l'énergie, je me torture de ne pas être celle que je voudrai, celle que les autres voudraient que je sois. Je suis exigeante envers moi même et tout autant envers les autres. Et pourtant je n'ai pas les retours que je souhaite tant. Cette satanée reconnaissance. Je me démène en vain. résultat, j'y perds beaucoup, de l'énergie, du temps, de la confiance en soi. J'en oublie de vivre parfois.

    De lire tes mots, je me sens moins seule et ça m'aide à prendre conscience des choses. Je veux avancer, je veux arrêter de subir, je veux profiter de la vie plus légèrement.

    Merci pour ces mots

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    1. Bonjour AndSo
      Ca fait toujours énormément plaisir de lire ce genre de commentaire par ici.
      Le besoin de reconnaissance est une petite peste, mais on peut s'en détacher. Parfois ça prend du temps. Moi même je n'en suis pas encore complètement débarasses.
      Essaye de faire les choses pour toi, et avant tout: aimes toi !
      Ne sois pas trop dure avec toi même ;)

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  23. Encore un superbe article où je m'y reconnais (encore)!
    J'étais un peu comme ça avant, j'attendais de la reconnaissance et quand j'en recevais pas, j'étais déçue, triste...
    Il arrive qu'on fasse un truc qu'on adore mais qu'on tombe dans le piège du mental qui attend toujours quelque chose et ce mental enlève le plaisir de faire la chose, cercle vicieux...
    J'ai appris à lâcher-prise depuis dans un peu de tout, ça me fait beaucoup de bien. Avec la lâcher-prise, on se retrouve et magiquement, les choses arrivent à ce moment-là. =)
    Peut-être que ce que l'on cherche chez l'autre, on doit avant tout le rechercher en nous-même. Plus, on se suffit à soi-même et plus, nous sommes capables de voir ce que les autres nous apportent que l'on ne voyait pas avant car notre mental était toujours en manque...

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    1. Voilà c'est joliment résumé.
      Nous oublions vite que nous avons déjà tout ce qu'il nous faut en nous, que l'amour doit d'abord venir de nous. Et ne pas être sans arrêt en demande de l'autre, comme une relation dealer / accroc.

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Toi aussi, laisse traîner ta plume !