mercredi 7 décembre 2011

Si t’aurais su, t’aurais pas venu



Quand la splendide Odile Sacoche a annoncé les résultats de son concours-tirage au sort, j’avoue, j’étais toute chose. Le dernier concours que j’ai remporté remonte à la kermesse de CE1. Non, je mens : en fait, je n’ai jamais rien gagné. Rien. Comme dirait Cortex*, le super rappeur de la mort qui tue : je suis une LO-SER (mais je le vis plutôt bien, en réalité).
Bref.
J’étais donc ravie de pouvoir m’étaler en long, en large et en travers sur le blog de Melle Odile. Répondre aux deux questionnaires : trop fastoche. Envoyer la bannière de mon blog : finger in the nose. Faire la maline sur Twitter pour me faire mousser : easy. En toute logique, je pensais donc qu’écrire un article à publier sur le blog d’Odile Sacoche se ferait tout naturellement. Ah ah ah. Sombre erreur de winneuse débutante.
Parce qu’écrire, déjà, ce n’est pas facile. Je n’apprends rien aux bloggeurs/euses : trouver un thème, une anecdote à raconter, un coup de gueule à pousser, cela ne s’improvise pas. Bon. Mais écrire sur un blog de quelqu’un d’autre, bonjour l’angoisse. Que raconter à des lecteurs qui ne sont pas les nôtres ? Les habituelles blagues vont-elles fonctionner ou faire un flop intersidéral ? Vais-je recevoir des tomates virtuelles ou, pire, des commentaires indésirables ?
Alors, bien sûr, j’aurais pu vous écrire une tranche de vie. Dans la vie d’une LO-SER, ce n’est pas ce qui manque. Je vous aurais alors décrit par exemple comment j’ai compris que gagner « une semaine chez Odile Sacoche » ne signifiait pas installer ses valises chez elle à Bruxelles. J’aurais aussi pu vous donner une occasion de vous moquer en vous racontant comment je me suis tordu la cheville et que j’ai failli y laisser mon dentier hier dans le bus, alors que je me la jouais top-model dans son allée – démarche chaloupée+sourire ultra-brite = top ridicule. J’aurais enfin pu faire sangloter dans les chaumières en vous expliquant pourquoi je ne serai jamais une bloggeuse connue (ouin ouin, snif snif et tout le toutim).
Au lieu de ça, j’ai préféré laisser glisser les mots sur les touches de mon clavier (mon Dieu ! cette semaine chez Odile Sacoche me transforme en poète pouet-pouet…pauvre de vous). Résultat : pour quelqu’un qui n’avait rien à dire, me voilà pourtant au bout d’une sacrée tartine.
C’est bon, lecteur/trice, c’est fini, tu peux te réveiller (et n’en veux pas à Melle Odile, hein, elle n’y est pour rien dans ce désastre pseudo-littéraire).

PS : Voilà, je ne veux plus partir maintenant. Non, je rigole, je voulais juste te dire que si tu veux voir la vidéo de Cortex (si tu es passé(e) à côté de cette pépite du web), tape « rappeur cortex Norman » sur Google vidéos, et regarde la 4e vidéo (cette longue description m’évite de pourrir le blog de Melle Odile avec des liens pas folichons. On est altruiste ou on ne l’est pas, n’est-ce pas ?).

PS bis : Décidément, on ne m’arrête plus. Je voulais juste dire merci à Odile Sacoche et à tous ses lecteurs/trices ! Vous êtes trop GLOP ! 

♥ ♥ 

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